dimanche 26 février 2012

Michael Anderson



Pour mon troisième article je vais vous parler d'un grand du paysage, Michael Aderson:

Avant de devenir photographe, il a été plusieurs années ranger pour le « Yosemite National Park ». C’est de sa passion pour les voyages qu’est né son goût pour la photographie de paysage étant donné qu’il voulait un support au plus proche de la réalité pour partager ses expériences avec ses amis. Il a gagné plusieurs prix et récompenses pour son travail et a récemment été nominé aux « Hasselblad Masters Award   2011 ».
Il vit actuellement à Golden dans le Colorado.


Photo prise sur le chemin qui mène au camp de base du Mont Fitzroy  (Patagonie argentine).

Le sujet est spectaculaire en lui-même.  Il est renforcé par le soleil levant et un avant-plan digne d’une peinture. Un cadrage vertical s’imposait pour pouvoir composer avec la règle des tiers : un tiers pour la partie ensoleillée, un tiers intermédiaire et un tiers avec la cascade.

Une pose longue  donne un aspect filé à l’eau de la rivière et certainement un filtre gris neutre où un traitement HDR pour avoir un avant-plan bien visible dans l’ombre sans avoir la partie  du Fitzroy surexposée.

Que dire devant une telle photo ! L’harmonie de la composition, la douceur des couleurs me donnent un sentiment d’apaisement. Tendez l’oreille, on entend couler l’eau!

dimanche 19 février 2012

Frank Horvat

Pour poursuivre ma petite série d'articles, je vais vous parler de :


Frank Horvat


Né le 28 avril 1928 à Abbazia en Italie, aujourd’hui Croatie, il vit en Suisse, en Angleterre et en France où il s’installe en 1950. Il y rencontre Henri Cartier-Bresson, rencontre qui le détermine à entreprendre un voyage de deux ans en Asie en tant que photojournaliste indépendant.

Les images en noir et blanc qu’il y réalise lui valent ses premiers succès.

Dès 1957, il applique son expérience de reporter à la photo de mode avec un style plus réaliste que celui des magazines de l’époque. Ses publications influenceront durablement la photographie de mode.

A partir des années 90, il intègre l’utilisation de l’ordinateur dans son travail. Là encore, il est en avance sur son temps et suscite la polémique.




Photo tirée de sa série « Vraies semblances » réalisée entre 1980 et 1988.
Son thème principal est la femme et l’émotion qu’elle suscite. Le deuxième thème est l’histoire, il a essayé de voir en cette femme la beauté idéale de quelque grand peintre.  Le troisième thème est le portrait photographique en lui-même, car il se sent toujours un peu mal à l’aise face à la personne qui est dans son viseur et cette mise en scène est une manière de dire à son modèle : « Ne craigniez rien, ce n’est pas vous que je poursuis, mais l’archétype dont vous êtes le semblant. »
Pour ma part j’apprécie cette photo de nu, car en l’admirant, au-delà d’une femme dénudée, on admire une œuvre travaillée techniquement, avec  une douceur dans les couleurs et les ombres et une composition harmonieuse qui vous ôte toute inhibition.

jeudi 9 février 2012

Passion photographie

Pour partager ma passion avec vous je vais vous présenter des photographes qui m'ont touché par leur travaille, à travers une série d'articles présentant une de leurs compositions.
C'est Isabel Muñoz qui va ouvrir les feux.


Isabel Muñoz


À l'âge de 20 ans, elle s'installe à Madrid où elle décide de se consacrer à la photographie en s'inscrivant dans l'atelier de Photocentro en 1979. De retour en Espagne après quatre années de stage aux Etats-Unis afin de parfaire sa recherche d’excellence dans les tirages, elle présente sa première exhibition, "Toques", en 1986. Les expositions se succèdent durant les 20 années suivantes. Ses photographies en noir et blanc sont consacrées à l'être humain, à travers des fragments du corps ou des images de toreros, danseurs ou guerriers en utilisant un artisanal et minutieux processus de développement.

Ce portrait d’une femme de la tribu Surma en Ethiopie est extrait d’une série réalisée par Isabel Muñoz entre 2002 et 2005.
 Elle travaille en moyen-format pour ses photos argentiques en noir et blanc.
Isabel effectue elle-même ses tirages platine, les seuls, selon elle, qui restituent le grain de la vie et le noir  et blanc, dit-elle, ne cache pas la réalité mais mieux que la couleur en révèle toute la poésie. Elle cherche à mettre en avant l’expression, la beauté et l’épanouissement du corps humain.
La faible profondeur de champ renforce la beauté du visage  et le cadrage vertical en gros plan donne équilibre et harmonie à l’image.
Une photo d’où se dégage de la poésie et de la magie, qui conforte ma détermination à apprendre et maitriser l’art photographique.


Pour ceux qui veulent en savoir plus: http://www.isabelmunoz.es/