Un petit aperçu de notre voyage en Floride
http://www.youtube.com/embed/v1O8Lo9YLRc
samedi 29 septembre 2012
dimanche 24 juin 2012
dimanche 20 mai 2012
Spectacle du CO d'Orsières 2012
Pour ne pas oublier la belle prestation de Kathy lors du spectacle de fin de CO:
mardi 24 avril 2012
Similitudes et différences entre deux autoportraits
1) Vincent Van Gogh, autoportrait
au chevalet (1888)
Huile sur toile, 65/50 cm
2) Robert Doisneau, autoportrait
au Rolleiflex (1947)
Epreuve argentique noir/blanc, moyen format (6x6)
C’est
tout naturellement que j’ai choisi ces deux autoportraits, car les travaux de
ces artiste me passionnent.
L’œuvre
de Vincent Van Gogh, peintre mythique du 19ieme siècle, pour son style si
particulier, appartenant au courant expressionniste, avec ses couleurs vives,
éclatantes et lumineuses.
Et
celle de Robert Doisneau, photographe des petites gens, racontant des histoires
empreintes de nostalgie et de tendresse ou reporter parcourant le monde pour
vivre de son idéal.
Au
delà de mon intérêt pour leurs œuvres, il est intéressant de comparer ces deux
autoportraits, car les deux artiste ont commencé leur carrière en reproduisant
la vie quotidienne des petites gens et était tous deux des humanistes.
La
toile de Vincent Van Gogh, intitulée « Autoportrait au chevalet » est
le dernier autoportrait du peintre réalisé à Paris en 1888. Au dire de ses
contemporains c’est celui qui le fait le mieux revivre. Il s’agit d’une
peinture à l’huile sur toile d’un format de 65 par 50 centimètres.
Van
Gogh agé à cette époque de 35 ans étudie le divisionnisme, un style artistique
qui consiste à obtenir des coloris composés en juxtaposant et superposant des
touches de tons divers. Il se peint d’après son image reflettée dans un mirroire.
La
photo de Robert Doisneau, « Autoportrait au Rolleiflex », un tirage
argentique noir et blanc, moyen format (6x6), a également été prise à Paris,
dans le glace d’une chambre en 1947 alors que le photographe était dans sa
35ième année.
La
ressemblance entre ces images s’achève avec ce récit anecdotique.
Elles
diffèrent sur le plan graphique et la technique :
Van
Gogh s’est représenté en buste, légèrement décalé sur la gauche dans une
position de trois quart droite. Il a choisi un cadrage vertical serré. L’angle
de vue donne l’impression d’une faible contre plongée, peut être due à sa
position par rapport au mirroire.
Pour
sa part, Doisneau s’est photographié en plan rapproché laissant plus d’espace
entre les bords de l’image et son visage qu’il a pris soin de centré. Là encore
un léger effet de contre plongée, mais cette foi du à la position de
l’appareil.
Elles
diffèrent également sur la gestion de l’éclairage et du décor :
Van
Gogh utilise une lumière naturelle, certainement la fenêtre de son atelier qui
procure une sensation de surexposition, renforcée par l’arrière plan uni et
clair .
C’est
la sobriété et la clarté de ce décor qui fait ressortir un Vincent Van Gogh aux
couleurs vives.
De
son côté Doisneau c’est éclairé à l’aide d’une lampe placée en face de lui, qui
accentue les tons clairs de son visage et de sa chemise. Le décor de l’arrière
plan laissé dans l’obscurité n’attire pas le regard, ce qui renforce la
présence du photographe.
Avec
les accessoires de nos deux protagoniste je peux conclure cette comparaison
avec une similitude, car Van Gogh avec ses pinceaux et sa palette de couleurs
ainsi que Robert Doisneau avec son Rolleiflex donne un indice probant quand à
leur appartenance au monde de la peinture et de la photographie.
Après
cette comparaison purement technique de ces autoportraits, il est intéressant
de décrire les sentiments qu’ils engendrent.
En
admirant la toile de Van Gogh, on a un sentiment de désespoir, son regard fixe,
ses yeux vides de toutes expressions, ses lèvres crispées nous montre un homme
rongé par le doute et la dépression qui l’assaillerons jusqu’à la fin de sa
vie, une année après la réalisation de ce portrait, malgré une certaine
maîtrise des couleurs qui font aujourd’hui de lui un génie.
Contrairement
à Van Gogh, Robert Doisneau à un regard ironique, on a l’impression qu’il nous
défie du regard, il est sur de lui, sur de son art, réconforté dans ses pensées par sa renommée croissante qui fait de lui un
acteur incontournable dans le monde de la photographie en cette année 1947.
mardi 27 mars 2012
La photo de sport
Thomas Vanden Driessche
Est né à Louvain en 1979. Diplômé en
journalisme et en management, il a travaillé ces dernières années dans l’aide
humanitaire et parallèlement il a développé des projets de photos reportages
personnels.
Ses
projets les plus récents abordent la question de l’industrialisation galopante
en Inde et la banalisation de la violence en Europe. (http://www.phototvdd.be/)
Cette photo est extraite d’une série qui nous plonge dans l’univers de
« l’Ultimate Fighting », un sport de combat extrême qui permet
d’opposer divers arts martiaux. Son idée était de sortir des modes de
représentation un peu stéréotypés des sports de combat : noir et blanc, 24x36,
le moment décisif…, pour tenter de décomposer et de décoder un peu plus
subtilement le monde du « free fighting ». Le moyen format argentique
en lumière naturelle était une bonne contrainte pour tenir cette ligne.
Un cadrage qui me plaît beaucoup, spectaculaire avec tous les acteurs du
combat dans une même ligne qui donne de la profondeur à l’image, on s’y croirait...
dimanche 18 mars 2012
Photographie de mode
Bruce
Weber
Photographe et
cinéaste américain né le 29 mars 1946 à Greensburg en Pennsylvanie. Il étudie
la photographie à l’université de Princeton, puis il s’installe à New York où
il y poursuit ses études. Il monte sa première exposition en solo en 1974 à la
« Razor Gallery » de New York.
Pionnier de la
photographie de mode masculine, il est publié dès la fin des années 1970.
C’est avec ses photos pour la campagne de publicité de Calvin Klein que
Bruce Weber se fait connaitre du grand public.
Il donne un style à la marque en mettant en scène des hommes jeunes,
sportifs et « sexy ».
Sur cette photo la marque est mise en avant premièrement par sa
différence de ton par rapport au reste de l’image et aussi par la position du
modèle, cadrage serré avec les jambes et la tête légèrement hors cadre, ce qui
ramène notre regard sur le vêtement présenté.
Le noir et blanc donne une touche artistique à cette photo qui me fait
penser à la période renaissance avec ses statues de marbre représentant des
personnages bibliques. Une impression de grandeur et d’invincibilité.
dimanche 11 mars 2012
Le reportage de guerre
Nick Ut
Né à Long An, Indochine, en 1951 Nick Ut (Huỳnh Công Út) a commencé le
métier de reporter photographe à l’âge de 16 ans pour Associated Press
lorsque son frère ainé, photographe pour AP, a été tué au Vietnam. Ce cliché
lui a valu d’être le lauréat du World press photo, ainsi que du prix Pulitzer
en 1973.
Il vit actuellement au Etats-Unis où il travaille toujours pour AP, se
faisant surtout remarquer pour ses photos de « press people ».
Sud Vietnam, 8 juin 1972 : à Trang Bang (à 65 km au Nord-Ouest de
Saigon) les bombardiers de l’aviation sud-vietnamienne surgissent et bombardent
le village soupçonné de cacher des « Vietcongs » au napalm.
Phan Thi Kim Phùc, au centre de la photo, avait 9 ans à l'époque et
avait arraché ses vêtements en flammes couverts de napalm pour courir et sauver
sa vie.
«C'était une vision d'horreur, se souvient Nick Ut, jeune photographe
vietnamien d'Associated Press. Je l'ai vue foncer sur moi. J'ai appuyé sur le
déclencheur puis elle s'est évanouie dans mes bras».
Une photo prise sur le vif, avec un cadrage et une composition
approximatifs. Probablement que si cela n’avait pas été en temps de guerre et à cette période, cette image serait restée
anonyme. Le reporter se doit d’être au bon endroit et au bon moment, et
toujours photographier, même dans les instants les plus durs.
dimanche 26 février 2012
Michael Anderson
Avant de devenir photographe, il a été plusieurs années ranger pour le
« Yosemite National Park ». C’est de sa passion pour les voyages
qu’est né son goût pour la photographie de paysage étant donné qu’il voulait un
support au plus proche de la réalité pour partager ses expériences avec ses
amis. Il a gagné plusieurs prix et récompenses pour son travail et a récemment
été nominé aux « Hasselblad Masters Award
2011 ».
Il vit actuellement à Golden dans le Colorado.
Photo prise sur le chemin qui mène au camp de base du Mont Fitzroy (Patagonie argentine).
Le sujet est spectaculaire en lui-même. Il est renforcé par le soleil levant et un
avant-plan digne d’une peinture. Un cadrage vertical s’imposait pour pouvoir
composer avec la règle des tiers : un tiers pour la partie ensoleillée, un
tiers intermédiaire et un tiers avec la cascade.
Une pose longue donne un aspect
filé à l’eau de la rivière et certainement un filtre gris neutre où un
traitement HDR pour avoir un avant-plan bien visible dans l’ombre sans avoir la
partie du Fitzroy surexposée.
Que dire devant une telle photo ! L’harmonie de la composition, la
douceur des couleurs me donnent un sentiment d’apaisement. Tendez l’oreille, on
entend couler l’eau!
dimanche 19 février 2012
Frank Horvat
Pour poursuivre ma petite série d'articles, je vais vous parler de :
Frank
Horvat
Né le 28 avril 1928 à Abbazia en Italie, aujourd’hui Croatie, il vit en
Suisse, en Angleterre et en France où il s’installe en 1950. Il y rencontre
Henri Cartier-Bresson, rencontre qui le détermine à entreprendre un voyage de
deux ans en Asie en tant que photojournaliste indépendant.
Les images en noir et blanc qu’il y réalise lui valent ses premiers
succès.
Dès 1957, il applique son expérience de reporter à la photo de mode avec
un style plus réaliste que celui des magazines de l’époque. Ses publications
influenceront durablement la photographie de mode.
A partir des années 90, il intègre l’utilisation de l’ordinateur dans
son travail. Là encore, il est en avance sur son temps et suscite la polémique.
Photo tirée de sa série « Vraies semblances » réalisée entre
1980 et 1988.
Son thème principal est la femme et l’émotion qu’elle suscite. Le
deuxième thème est l’histoire, il a essayé de voir en cette femme la beauté
idéale de quelque grand peintre. Le
troisième thème est le portrait photographique en lui-même, car il se sent
toujours un peu mal à l’aise face à la personne qui est dans son viseur et
cette mise en scène est une manière de dire à son modèle : « Ne
craigniez rien, ce n’est pas vous que je poursuis, mais l’archétype dont vous
êtes le semblant. »
Pour ma part j’apprécie cette photo de nu, car en l’admirant, au-delà
d’une femme dénudée, on admire une œuvre travaillée techniquement, avec une douceur dans les couleurs et les ombres
et une composition harmonieuse qui vous ôte toute inhibition.
jeudi 9 février 2012
Passion photographie
Pour partager ma passion avec vous je vais vous présenter des photographes qui m'ont touché par leur travaille, à travers une série d'articles présentant une de leurs compositions.
C'est Isabel Muñoz qui va ouvrir les feux.
Isabel Muñoz
Pour ceux qui veulent en savoir plus: http://www.isabelmunoz.es/
C'est Isabel Muñoz qui va ouvrir les feux.
Isabel Muñoz
À l'âge de 20 ans, elle s'installe à Madrid où elle décide de se consacrer à la photographie en s'inscrivant dans l'atelier de Photocentro en 1979. De retour en Espagne après quatre années de stage aux Etats-Unis afin de parfaire sa recherche d’excellence dans les tirages, elle présente sa première exhibition, "Toques", en 1986. Les expositions se succèdent durant les 20 années suivantes. Ses photographies en noir et blanc sont consacrées à l'être humain, à travers des fragments du corps ou des images de toreros, danseurs ou guerriers en utilisant un artisanal et minutieux processus de développement.
Ce portrait d’une femme de la tribu Surma en Ethiopie est extrait d’une série réalisée par Isabel Muñoz entre 2002 et 2005.
Elle travaille en moyen-format pour ses photos argentiques en noir et blanc.
Isabel effectue elle-même ses tirages platine, les seuls, selon elle, qui restituent le grain de la vie et le noir et blanc, dit-elle, ne cache pas la réalité mais mieux que la couleur en révèle toute la poésie. Elle cherche à mettre en avant l’expression, la beauté et l’épanouissement du corps humain.
La faible profondeur de champ renforce la beauté du visage et le cadrage vertical en gros plan donne équilibre et harmonie à l’image.
Une photo d’où se dégage de la poésie et de la magie, qui conforte ma détermination à apprendre et maitriser l’art photographique.
Pour ceux qui veulent en savoir plus: http://www.isabelmunoz.es/
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